dimanche 30 septembre 2007

Elle aime la galette...




Le week-end, des enfants rentrent à la maison, d'autres partent... Pour ceux qui sont là, un goûter maison avec de petites brioches croustillantes et moelleuses à l'intérieur. Et au soleil, elles sont encore meilleures...

C'est la pâte briochée de la fée du sucre, Christine Ferber, que j'ai adapté à ma MAP

25 cl de lait entier froid
7g de sel
25g de sucre semoule
1 oeuf
120g de beurre tempéré
500g de farine type 45
1 cc de levure de boulanger

Dans cet ordre, je mets les ingrédients dans la cuve.

puis mets la machine en marche pour le pétrissage,
si elle semble trop collante, je saupoudre d'un peu plus de farine, j'ai dit un peu
puis je la dépose dans un saladier couvert d'un torchon, à 20°minimum.

Lorsqu'elle a presque doublé de volume, je la roule entre mes mains et la laisse reposer encore 20 minutes.

Je préchauffe le four à 200°
Je prélève des boules de pâte que j'aplatis au rouleau et pose sur une plaque garnie d'un papier cuisson, et laisse reposer 15 minutes.

Je mélange deux cuillères à soupe de crème fraîche épaisse avec une de sucre cristallisé.
Je fais quelques trous dans la galette, délicatement...
Et verse un peu de la préparation crème au sucre

Je baisse la température à 180° et enfourne la première plaque pour 20 à 25 minutes.
Je laisse refroidir sur une grille puis saupoudre de sucre cristallisé.

J'aime ajouter de la cannelle ou de la pulpe de vanille dans la pâte, les mois froids...

Marie- Antoinette, l'espiègle innocente



Vu une deuxième fois hier, et toujours sous le charme... Ne pas chercher une pointilleuse véracité historique, mais l'idée de l'innocente victime des circonstances n'est certainement pas si fausse...

L'esthétisme de la mise en scène m'a laissé des souvenirs persistants, Kirsten Dunst s'éloignant dans l'immense hall, les épaules droites, tendue comme un arc dans sa robe gris-bleu, les petits souliers précieux qui tapent sur les marbres, l'innocence du regard sous le loup, les macarons et autres douceurs, Ladurée n'a qu'à bien se tenir...

La biographie d'Antonia Fraser abonde dans ce sens et a été un plaisir de lecture.



samedi 29 septembre 2007

Un lilas farceur



Syringa microphilla superba

En ces derniers jours de septembre, le plus surprenant, le plus insolite quand je me promène au jardin, est le merveilleux parfum du lilas, un lilas botanique qui fleurit deux fois, au printemps et à l'automne...

mercredi 26 septembre 2007

Belles feuilles



Ces derniers jours, nous parlions lecture avec Regardeuse. C'est l'automne, la saison qui oscarise les livres et avec une rentrée littéraire à plus de 700 nouveautés, c'est Byzance!

Que nenni, nous manquons d'envie, ne sachant vers qui aller, et voulons, que dis-je, EXIGEONS le vrai coup de coeur qui comme l'hiver dernier avec l'élégance du hérisson, nous emportera, fera battre nos coeurs, illuminant nos yeux et éclairant notre âme...

En attendant cette perle, je propose de relire ce beau roman, dense et résolument optimiste au delà les blessures de la vie.

Eté 58, Ruth a quatre ans, vit avec son père, auteur à succès d'un livre pour enfant, séducteur, alcoolique impénitent et sa mère Marion, fascinant mélange de beauté et de chagrin profond.
C'est cet été là, qu'Eddy le jeune assistant, devient l'amant maladroit de Marion.
Qui inexplicablement les quitte, tous les trois...
L'imaginaire d'Irving captive mais sa foi en l'homme, son art de nous raconter le passage de l'enfance innocente vers l'âge adulte et le temps de la maturité impressionnent durablement.

Un enfer de toute beauté est d'abord un ENFER



La Pagode Shwedagon à Yangoon

Révolution safran, après quelques jours d'incertitude où il était presque permis de croire au rêve démocratique, une fois de plus les manifestations du peuple et des moines semblent sévèrement réprimées.

Toutes nos pensées vont vers Aung San Suu Kyi et le peuple birman dans la souffrance.

dimanche 23 septembre 2007

les dernières...



Les dernières...les meilleures forcément, la plénitude de la fin de saison...

Elles accompagnent si bien un jambon ibérique ou italien, un petit chèvre frais, quelques pignons grillés, et se révèlent sous un trait de vinaigre balsamique...

Il en reste des petites sur les arbres, elles n'auront plus le temps de mûrir.

mercredi 19 septembre 2007

Une "petite" faim ?


Bouleversant, l'austérité d'un village danois et le faste de l'art de vivre à la française le temps d'un repas.... Je n'ai jamais oublié les "cailles en sarcophage", un summum! Et dites, un Clos-Vougeot 1845...

mercredi 12 septembre 2007

L'été dans l'assiette...


Quand ma main les déshabille et que, d'un geste, je les livre à la mer démontée, il faut les voir danser dans l'écume chaude, tels des fils d'or sur le brocart des mots, papillons clairs dans le maelström, plumes, anneaux, bijouterie de farine et de blé, inventaire somptueux de toutes les pacotilles du pauvre.
Carlo Aslan


Un architecte fou de cinéma qui cuisine avec esprit... je pense parfois à lui quand je prépare une pasta....

Une de mes recettes préférées :

La veille, je prépare un bol avec autant de cuillerées d'huile d'olive que de personnes autour de la table,
je pèle quelques tomates de jardin, charnues, je les coupe en dés, et les ajoute dans le bol,
puis une gousse d'ail finement hachée
du basilic frais en quantité
de la fleur de sel, du piment moderato, du poivre du moulin,
je protège d'un film et pose au frais pour 24 heures

le lendemain, je sors le bol de sauce et je cuis mes pâtes, habituellement des spaghettis, aujourd'hui des strozzapreti,
le temps de les égoutter, la sauce se réchauffe dans le faitout de cuisson,
j'ajoute les pâtes, mélange et tous les parfums de l'été................................

dimanche 9 septembre 2007

l'arbre aux faisans

Leycesteria formosa et Miscanthus Morning Light
La météo, cette année, n'a pas que des inconvénients. Les plantes sont luxuriantes comme jamais.
D'habitude en septembre, l'herbe est blanche tant elle se dessèche... Là, nous pourrions jouer au golf! Que c'est beau tout ce vert! Et les violines alors...

samedi 8 septembre 2007

Une Daube aux accents du Sud-Ouest


La ferme aux grives

Comme nous sommes nombreux, la solution pour réunir tout le monde autour d'un bon plat, est la cuisson longue à l'étouffée ; cette divine daube, dont la recette est de Michel Guérard, publiée lors de l'ouverture de la ferme aux grives, régale de son bon goût et de ses arômes extraordinaires, famille et amis depuis des années... En déjeunant, j'aurais donc une pensée pour celle qui passe le Dimanche à la Campagne et celle qui court le long du Canal...

Pour 6 personnes: (moi, je multiplie les quantités par deux...)

1 kg de joue de boeuf (parée par le boucher)

300 g d'oignons, 200 g de carottes, 100 g de champignons de Paris, 1 grosse tomate, épluchés et coupés en cubes de 1 cm

1 gousse d'ail, 1/4 d'orange non traitée, 1 clou de girofle, 1/2 feuille de laurier, 100 g d'olives noires rincées, 2 brins de thym, 4cl d'armagnac,, 1/4 de bâton de cannelle, 5 g de gingembre en poudre, 5 g de gros sel, 1 graine de poivre long, 1 cuillerée à café de poivre concassé,

5 cl d'huile d'olive, 20 g de beurre, 1/4 de litre de fond de veau, 1,5 litre de vin rouge (Côtes-de-Gascogne de préférence)

Pour la finition: 1 cube de bouillon de boeuf (jardin biologique ou Rapunzel) 10 g de fécule de pomme de terre, 25 cl de vin rouge, 1 cl de crème de cassis.

préparation : 25 mn
cuisson : 3 heures
réalisation : facile

Couper la viande en cubes de 2 cm de côté, ou demander gentiment au boucher.

Piquer le quart d'orange avec le clou de girofle.

Verser l'huile d'olive avec le beurre dans la grande cocotte. Faire chauffer puis y faire revenir les morceaux de viande. Ajouter les carottes, les oignons et les champignons, laisser cuire quelques minutes.

Verser le vin et porter à ébullition 2 minutes.

Ajouter les cubes de tomates, les olives noires, le quartier d'orange, la gousse d'ail, le laurier, le thym, la cannelle, le poivre concassé, le poivre long, le gingembre, le gros sel, l'Armagnac et enfin le fond de veau.

Faire bouillir puis cuire à couvert dans le four à chaleur moyenne pendant 2 heures 30.

A la fin de la cuisson, sortir à l'écumoire la viande et les légumes, retirer le thym, le laurier, la cannelle, le poivre long et l'ail.

Récupérer les olives noires et les dénoyauter.

Retirer le clou de girofle de l'orange et couper celle ci en petits cubes, ajouter à la viande

Faire réduire le jus de cuisson de la daube pendant 5 minutes

Dans une casserole, verser le vin de finition, laisser réduire pendant 5mn, ajouter cette sauce au jus de cuisson de la daube.

Ajouter le cube de bouillon, verser la crème de cassis. Faire bouillir 2 minutes.

Lier avec la fécule de pomme de terre - fouetter la fécule avec un peu de vin ou d'eau et verser dans la cocotte-

Ajouter les cubes de viande et les légumes. Les réchauffer quelques minutes.

Ca peut paraître fastidieux, mais c'est seulement parce que c'est expliqué en détail !!!

vendredi 7 septembre 2007

une vie, un bazar dans un sac


C'est le moment où l'on se dit qu'il faut ranger les sacs de l'été, les colorés, les fantaisistes, ceux qui vous mettent la tête en vacances, pour sortir les cuirs, les toiles enduites, des choses bien plus sérieuses pour ne pas dire ennuyeuses... J'ai eu une pensée pour Briconcella qui vient de vider son sac, et voilà ce que ça donne chez moi, bien sûr je vous ai fait grâce des petits moutons et bouts de papiers qui trouvent toujours à se loger dans les profondeurs...

Le contenu du sac d'été est presque identique à celui de l'automne. A mes indispensables, manquent les Kleenex , la petite bouteille d'eau minérale, des gants mais ceux là peuvent attendre, et l'eau de cédrat cédera sa place à quelque chose de plus moelleux...

Agenda, carnets, CB, CD, clés, collier fait par ma fée, toujours quelques livres dont on peut lire quelques phrases de celles qui font réfléchir, voyager, rêver, aussi quelques fards, de la monnaie, un parfum, les papiers, un téléphone totalement démodé, et le dernier mais pas le moins important, le thé...

Et vous, quand vous partez pour la journée, mains dans les poches ou matériel de survie ?